Aller au contenu

Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/260

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 244 )


s’avance vers ma loge, pour aller chercher sa poupée du Parnasse qui y était restée ; mais l’impatiente Fischer demeure à la porte du vestibule. Impossible de m’échapper ! Une idée me vient ; je la saisis : je m’empare de l’arc d’Apollon et me place dans les bras de Nircé, qui est censée apporter un phantôme, tout en tenant une douce réalité. Nous passions le seuil, nous nous voyons libres ; non !… l’ardente Fischer était là ! Elle saisit le Dieu de son imagination, l’arrache à Nircé qui pousse un cri de jalousie. Tout était perdu ; le délire de la Prêtresse nous sauva. Fort heureusement pour moi, son admiration pour l’antique la fit évanouir avant qu’elle reconnut mes imperfections modernes. Je dépose mollement mon enthousiaste sur un lit à la grecque, je prends dans mes bras Nircé, qui s’arrachait