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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/263

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» Dans cette perplexité, nous résolûmes cependant de fléchir Mlle. Brinher, cette tante redoutée, et de nous acheminer vers Francfort. Nous n’eûmes pas fait deux cents pas, sur la grande route, qu’une troupe de paysans qui se rendaient à la ville, nous accueillit par des huées. Hélas ! notre incertitude, notre embarras, nous avaient empêché de remarquer mon habit d’Apollon, mon arc et un attirail burlesque bien fait pour surprendre les bons villageois. Semblable à l’amour dépité, je brisai mon arc ; je drapai mon manteau d’une manière plus moderne, mes vêtemens de dessous étaient ordinaires, je me trouvai présentable et nous parvînmes sans encombre à Francfort.

» Je conduisis Julie à l’hôtel de sa tante. Quel affreux contre-tems ! elle

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