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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/264

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était partie pour Molsheim depuis la nouvelle de l’absence de sa nièce. Personne pour nous répondre, qu’une veille femme de charge hargneuse, qui à l’aspect de Julie et sur-tout de son compagnon, fit une grimace épouvantable, poussa un cri perçant et prit sa course boiteuse droit à l’hôtel, en criant : la voilà ! la voilà ! au ravisseur… J’étais bien déterminé à attendre la fin de cette avanture, sûr de détromper les gens de la maison de ce prétendu rapt ; Julie ne pensa pas ainsi, l’effroi la saisit, et nous nous éloignâmes, résolus à attendre le retour de Mlle. Beinher.


» Nous nous plaçâmes au faubourg d’Hanau, dans une auberge brillante ; car, dans notre position, aussi peu chargés de réflexions que d’argent, peu importait où nous serions gour-