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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/279

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une vaste salle humide, remplie de tablettes couvertes d’habits, vestes, pantalons, bottines de toutes couleurs et qui nous parurent avoir déjà été portés.

» Nous témoignions de la répugnance à endosser un pareil uniforme. Petit Polone télicat, dit le Caporal en nous faisant asseoir sur des caisses ; allons habillir, reprit-il d’une voix terrible. Il nous délivra alors à chacun un habit-veste verd, taché et presque en morceaux, un pantalon rouge rapé, du double plus long et plus large qu’il ne fallait, des bottines moisies, à demi-usées et un petit casque de cuir pestiféré. Nous nous regardons Julie et moi en témoignant de l’aversion ; mais il fallait se résigner… Nous nous hâtons de nous vêtir, pendant que Trench fumait gravement sa pipe, et nous achevions cette pé-

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