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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/280

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nible toilette, lorsqu’en enfilant la manche de mon habit, je fais sortir un lambeau de chemise de mon prédécesseur et passe mes doigts par des trous de balles. De son côté, Julie pousse un cri d’horreur en entrant sa bottine et la rejettant au loin en fait sortir un pied qui y était resté. Ah ! ah ! petit Polone télicat, s’écrie aussi-tôt Trench en riant aux éclats et montrant deux rangées de dents qui semblaient faire le tour de sa tête ; li être trôle ! le boulet emporte le chambe et laisse le piede… et il continue d’étouffer de rire. Ce trait suffit pour peindre la férocité de cette soldatesque, et c’est avec de tels êtres que nous étions condamnés à vivre !

» Julie faillit s’évanouir de l’impression pénible que lui causa cet incident ; mais jettant un regard sur moi elle parut reprendre courage. Trench