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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/296

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ment où nous entrions à Marienborn dans la cour de l’hôpital.

» Ma jeune amie était bien accablée quoique sans blessures, sans contusion ; mais la seule idée qu’il fallait partager le lit de quelque blessé, lui rendit toute son énergie. Julie resta donc dans la salle de la visite sans vouloir se coucher ; elle passa là une journée entière avec de très-légers alimens et de la paille. Elle réclama sa sortie dès le second jour, quoique très-faible encore, et me fut rendue le lendemain.

» Je la conduisis au Quartier, elle avait peine à se soutenir, ayant dissimulé une partie de ses souffrances mais la joye était dans son ame de né me point quitter ; et c’est dans ces transports de sa part, que nous cheminâmes à pas lents jusqu’à mi-route de Bleinheim. Là, nous nous