Aller au contenu

Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/295

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 19 )


Trench qui escortant le charriot, s’écriait sans cesse en secouant cette infortunée : li être mort ! gétir dan le fossé !


» Ces mots terribles me faisaient frémir ; je m’opposai de toutes mes forces à cette cruauté inouie ; enfin le barbare las de mon opposition et voulant monter sur le charriot, s’écria : place ! li être mort ! gétir dan le fossé ! et soudain il se mit en devoir d’exécuter cette menace, lorsque tout-à-coup la main de Julie qu’il tirait à lui se crispant et le saisissant par les cheveux, le terrible Trench si fatal aux vivans resta stupéfait et terrifié par ce geste inattendu. Ce mouvement me donna de l’espérance, j’essayai quelques restaurans qui réussirent, et Julie revenant par dégrés de son étouffement, me fut rendue au mo-