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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/344

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Suffoquée par cet aveu d’Ernest, auquel néanmoins j’avais lieu de m’attendre, j’eus à peine le courage de me soutenir. Revenue un peu à moi, je voulus m’éloigner à l’instant. J’y employais les derniers élans de ma raison et de mes forces épuisées, lorsque le Baron parut avec sa fille, et s’empressa de venir m’accueillir.

J’étais pâle, affaissée ; un mêlange d’embarras et d’aversion pour Julie, l’idée des épreuves que j’avais subies et dont l’humiliation n’était pas inférieure à la sienne, tout contribua à me jetter dans cette perplexité, cette absence d’esprit où l’on dispose de nous, sans qu’on ait la force de s’y opposer. On me conduisit dans un appartement du château proprement ; mais assez rustiquement meublé, « M’étant éloigné en chassant, dit Ernest au Baron, j’ai rencontré