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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/345

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» une voiture de voyage renversée dans les rochers ; Madame était évanouie, et je me suis empressé de lui porter des secours. J’ai pensé que vous ne désapprouveriez point l’hospitalité que je lui ai offerte à titre de compatriote, de Polonais malheureux, et du premier qui se soit présenté pour la dégager. »

» Le Baron loua les soins d’Ernest ; mais je remarquai que Julie gardait un profond silence, en m’observant attentivement. Il régnait dans tout l’extérieur de cette étrange fille, un air cavalier, des manières brusques, naïves, résultat de sa vie militaire et qui contrastaient singulièrement avec la douceur de ses traits et la candeur qu’exprimait sa figure. Un air d’intérêt s’y peignait quand elle fixait ses yeux sur moi ; mais quand elle les portait de-là sur Er-