avaient chacune de nos chambres.
Une nuit que je dormais profondément,
j’entendis un bruit léger sous
mon lit ; je m’allarmai d’abord, je
craignais quelque malheur pour mon
amie ; je m’élançais sur le plancher
quand une voix basse me dit : « Edvinski,
c’est Zéphirina, n’ayez
point de frayeur, » Et soudain je
sentis sa main douce qui s’attachait à
mon lit, et je la vis entrer par l’ouverture
d’une planche ôtée. « Ne crains
rien, dit-elle, le plafond au-dessous
est recouvert d’une toile peinte
en Ciel, je l’ai déclouée adroitement ;
j’avais enlevé avec peine
une planche, je viens de ratacher
la toile du plafond, rien ne peut
nous trahir. »
» A peine elle achevait ces mots qu’elle se glisse dans mon lit en me comblant de caresses. « Cher Ed-