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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/393

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vinski, me dit-elle, tu n’as plus de mère, c’est à moi, fille de Dieu, à t’en servir, à veiller sur toi, et prévenir les malheurs qui te menacent. Promets-moi donc de faire exactement tout ce que le Ciel ordonnera ; mais sur-tout jure-moi de ne jamais en dire un seul mot, car Paolo nous ferait périr tous deux, et ne me pardonnerait pas même de t’aimer… comme une mère. » Je lui jurai un silence profond ; mais je jurais à ma mère ; c’est donc à toi, et non à elle qui m’a trompé, que ce serment m’attachait. « Eh bien, mon ami, reprit-elle, puisque tu en es digne à présent, le Ciel va t’apprendre, par moi, des choses qu’on ne révèle qu’aux êtres formés par leur âge et leur raison ; mais tu annonces tant de sagesse et de