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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/399

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» Edvinski, si tu m’entends, si tu veux que Taillandino ne puisse rien sur toi, il faut te rendre invulnérable. Pénètre-toi de l’idée que tu vas doubler ton existence, te recréer dans le sein de Dieu, qui t’est présenté par moi. Viens, cher Edvinski… » Elle me serra alors fortement… Je ne puis te dire ce qui se passa ; je n’entendis plus, un bonheur céleste s’empara de mes sens. Jamais je n’avais été si heureux… et combien mon ivresse s’augmentait par l’idée que Taillandino ne pourrait rien sur moi !

» La dévote fut long-tems absorbée dans son projet céleste. Au bout de plusieurs minutes, elle sortit comme d’un songe en me disant : « tu as approché de l’immortalité. Vois combien son ivresse entière est un doux prix de la sagesse. Garde donc

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