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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/425

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» criait l’inconnu, en les chargeant avec vigueur, puisse-t-il vous sauver une seconde fois ! » Le trouble où j’étais ne me permit pas d’abord de réfléchir à ce nom ; mais lorsque plongée dans une nouvelle solitude, loin de tous les yeux, je pus me livrer un instant à des réflexions plus calmes ; je me rappellai l’infortuné Français, victime de Talbot, et que je croyais avoir fait périr de mes propres mains. Cette idée adoucit ma peine. Cet être généreux avait échappé miraculeusement à la mort ; c’était sans doute de ma part un crime involontaire ; mais cette image sanglante ne me quittait jamais. Ces souvenirs m’ôtèrent pendant quelques instans les craintes affreuses sur le sort qui m’attendait personnellement. Bientôt elles revinrent dans toute leur violence ; je ne doutais point que je

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