Aller au contenu

Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/426

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 150 )


ne fusse entre les mains du Baron, et je me préparais aux plus terribles épreuves, lorsque après s’être fait annoncer dans l’appartement où l’on me déposa, il parut.

Il entra comme à son ordinaire avec une timidité apparente, avec des marques de respect et de considération plus grandes encore, s’il est possible, que celles que j’en recevais à Ust. « Pardonnez, Madame, me dit-il en baissant les yeux, une constance que vous nommerez persécution ; mais qui n’est autre chose que le résultat d’un attachement profond et d’un enthousiasme pour les arts. Votre perte eût été irréparable, et mes vues sont pures. Vous êtes libre de tout engagement, et mes essais n’aspirent qu’à nous donner à vous les sentimens, et à moi l’amabilité nécessaire pour cette