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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/435

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» cens, et sans leur nuire. » Il donna alors un coup sur mon récipient ; la petite niche du souflet s’ouvrit, et je vis dans la pièce voisine, sous un récipient pareil au mien, quatre enfans d’une figure ravissante. Grand Dieu ! je reconnus Edvinski ; je voulus m’élancer, je ne le pus ; mais je devins plus calme en remarquant la gaité de ces anges. Edvinski lui-même paraissait joyeux. « J’ai soin, me dit le Baron, de leur donner des idées douces et tout ce qui peut les flatter. Les hochets, les douceurs ne leur sont point épargnés ; cette hilarité fait exhaler l’air céleste, qui comme vous l’avez vu, ne sort que par le mouvement répété des paroles douces, amenées par des pensées heureuses. Vous voyez que le souflet puise dans le chapiteau le gaz enfantin que je reçois ainsi, et qui