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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/436

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» me régénère. L’air atmospherique dilate aussi les vaisseaux ; mais ne s’identifie pas comme celui-ci, qui est la base de l’existence. Ne vous récriez pas contre cette expérience qui n’a rien d’effrayant : combien de tyrans à l’ombre de leur puissance ont cherché dans le sang de ces êtres innocens, des bains aussi atroces qu’absurdes dans leurs effets ! et qu’a de comparable mon procédé avec leur abominable doctrine ? »

Tous ces raisonnemens rassuraient peu une mère allarmée. Je craignais le dépérissement de mon fils. Cependant ses alimens sains, abondans, son air calme et tranquille aux momens près où il m’appellait, tout contribuait à jetter quelque consolation dans mon ame. Le Baron quitta ses tubes d’aspiration, comme il les ap-