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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/45

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sopha commode, et je me livrai à mes réflexions. L’avenir m’occupait faiblement. J’étais si persuadée que mon retour serait prochain, et me rendrait toute ma fortune, que je m’étais bornée à faire passer dix mille ducats chez un Banquier de cette ville. Cette somme me paraissait plus que suffisante pour attendre l’évènement et même pour figurer selon mon rang. Je regrettai cependant de n’avoir pu me procurer plus de fonds, quand je songeai à Pradislas. Il devait avoir de grands biens à la mort de son onde ; mais parti brusquement, sans précaution, il devait se trouver bientôt dans un dénuement absolu. Néanmoins, ces idées, ces calculs se dissipèrent, et toute remplie de ce calme si doux après l’orage, de la pensée que rien ne troublerait mon sommeil, si ce n’est

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