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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/464

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une horreur profonde qui m’ôtait la possibilité de réfléchir, et m’allarmaient fortement. « Soyez tranquille, Madame, me dit Zéphirina, Salviati ne marche jamais sans une boîte à phosphore, un appareil électrique et un aimant, qu’il dérobe avec une adresse inconcevable. Il faut toute l’ignorance de ces geôliers souterrains, pour être la dupe de cette ruse. Il vient de les couvrir de phosphore, voilà le sujet de leurs allarmes. » Je remarquai que l’Avocat profita de l’absence de ses gardes, pour sortir de son cachot, faire quelques préparatifs que nous ne pûmes bien distinguer, et rentra tranquillement dans son asyle après avoir parlé au Baron par la porte de son souterrain.

Bientôt reparut, une nuée de Sbirres se pressant dans le passage,