sent défilé. Je donnais le bras à Durand
et à un Huissier, étant très-faible ;
et je recevais de ce dernier
les consolations, et les espérances
les plus douces. Il m’expliquait que
ceux qu’on conduisait était des contrefacteurs
de cédules, quand tout-à-coup, le prisonnier marchant en
tête, s’arrêta en me regardant. L’obscurité
ne me permit pas d’abord de
le remarquer ; mais j’appercevais en
général un ensemble effrayant et des
espèces de phantômes qui ne m’étaient
pas inconnus, lorsque le grand
prisonnier s’écria ! eh bon jour !…
c’est le petit femme ! puis appercevant
Durand : est-il possible ?
God-damn ! le petit femme l’a mal
pendu ! A cette exclamation pouvais-je méconnaître l’infame Talbot ?
Quelle horreur j’éprouvai ! quel désespoir
y succéda quand je vis cette
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