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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/477

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sa voix tonnante sous ces voûtes prolongées ; le corps du Baron porté par plusieurs soldats sur un peu de paille ; les pleurs de mon fils, mon abattement, une séparation cruelle, tout donnait à ce moment un caractère terrible. Salviati arrivé à sa porte, se jette comme un furieux dans son cachot. On dépose le Baron devant le sien en attendant le procès-verbal de sa mort. Taillandino et Paolo se parlèrent bas en montrant la muraille, avant d’entrer dans le leur, et l’on me fit continuer ma route ainsi qu’à Zéphirina pour arriver à ma grille.

Comme notre cortège arrivait à une espèce de station où était une chapelle de Vierge, devant laquelle se croisaient deux souterrains, nous fûmes traversés par un groupe de prisonniers sous bonne escorte. Nous fûmes obligés d’attendre qu’ils eus-

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