A la voir d’un certain coſté,
Meſſer Gaſter en eſt l’image.
S’il a quelque beſoin, tout le corps s’en reſſent.
Dans l’édition originale de ses fables La Fontaine a pris soin d’expliquer lui-même en note meſſer Gaſter par : l'eſtomach.
Page 470, l. 3 : Par Heſiode deſcript. Voyez Travaux et jours, v. 291.
L. 8 : Ciceron ne le creut oncques. En effet, dans son livre De la nature des Dieux, après avoir longuement discuté l’opinion de ceux qui, à l’exemple d’Héraclite, regardent le feu comme le principe de toutes choses, il termine en disant : « nunc autem concludatur illud, quod interire possit, idjeternum non esse natura : ignem autem interiturum esse, nisi alatur ; non esse igitur natura ignem sempiternum. »
L. 12 : La ſentence du Satyricque.
Magister artis ingenique largitor,
Venter.
L. 19 : Platon in Sympoſio. — Le Banquet, XXIII.
L. 26 : Gaſter ſans oreilles feut creé. Selon Plutarque (De l’art de conſeruer ſa ſanté) Caton a dit, probablement le premier, que le ventre n’a pas d’oreilles. Ce proverbe est devenu populaire dans notre langue. Rabelais qui l’emploie un peu plus loin, p. 494 : « l’eſtomach affamé n’a poinft d’aureilles, il n’oyt guoutte, » l’avait déjà placé dans le discours latin de Panurge, où il le qualifie de vieil adage, (t. I, p. 263)
L. 27 : Le ſimulachre de Iuppiter eſtoit ſans aureilles. Voyez Plutarque, De Iſis & d’Oſiris, 78.
Page 471, l. 26 : Il faict poëtrides.
Quod si dolosi spes refulserit nummi,
Cervos poetas et poetrias picas
Cantare credas pegaseium nielos.