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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/100

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LA SAISON

le ventre, sur le côté, sur le dos ; il s’offrit dans les attitudes les plus risibles ; mais il fallut bien qu’il ouvrît les yeux.

Il commença par lancer du côté de Vatinius tout ce que sa main rencontrait : une coupe, une buire pleine qui alla souiller les tentures, des brodequins dont l’un vint souffleter rudement Vatinius à la joue ; et, au milieu de cette fureur, il criait de toutes ses forces :

« Fouaillé, chair à claques, brute impure, vas-tu me laisser, veux-tu que je t’écorche ? »

Mais le parasite, avec sa tranquillité ordinaire :

« C’est ainsi que tu me parles, Scévinus, à moi, ton ami ! »

Le dormeur, réveillé enfin et surpris, dit d’une voix pâteuse, chagrine :