Aller au contenu

Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/61

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
41
À BAIA

rude soleil, l’éclat de son corps. Cadicia lui demanda si elle avait vu sa petite amie.

« Tu t’adresses bien ! fit-elle. Justement nous demeurons porte à porte. Prends la voie à ta gauche, puis la petite ruelle qui la traverse, à gauche encore : c’est la troisième maison. Il y a des couronnes de roses à l’entrée. »

Mais Cadicia, au lieu de se réjouir de la rencontre et du renseignement, s’est écriée :

« Comment ! tu habites près d’elle, et tu n’es pas venue me le dire, sotte, bête que tu fais. Mais tu ne penses donc à rien ? Mais tu es donc de neige et de glace comme ton pays ? »

Drusilla, sans se fâcher, nous a tous regardés en nous montrant,