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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/64

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LA SAISON

— Tu es bonne de t’occuper de moi.

— C’est que je t’aime, Statilia, et les autres femmes aussi t’aimaient. Tu danses avec tant de grâce. Où étais-tu ?

— Mon œil, j’ai eu un petit gosse. Oui, tu as une maman devant toi. C’est que je suis devenue sérieuse à présent !

— Un gosse ? Oh ! montre-le-moi, dis ! Il doit être beau.

— Oh, oui, il est beau ! Je vais vous le montrer. Seulement ne parlez pas si haut, vous le réveilleriez ! »

Statilia nous fît entrer dans une cour étroite qu’ombrageait un pan de voile, et où une eau jaillissante chantait dans une vasque. À l’un des piliers de la galerie était sus-