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Page:Rebell - La saison à Baia, 1900.djvu/96

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LA SAISON

délicates des reins, le feu tranquille du regard sous les cheveux noirs et bouclés, tout enchantait en lui. Une couronne rompue tenait à ses cheveux emmêlés.

« Que veux-tu ? demanda-t-il d’une voix traînante d’enfant gâté, qu’on devinait encore repu de caresses et chargé d’or.

— Te faire une offre, répondit Vatinius.

— Mais Terentius Lentulus me veut, et Cnéius Furnius m’a offert mille sesterces. Il n’est pas jusqu’à cette vieille louve d’Antonia qui ne me poursuive de ses brûlantes prières.

— Peu m’importe, dit Vatinius, j’ai le droit de t’avoir. Rappelle-toi !… »

Et, comme le jeune garçon, à des