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Page:Reclus - L'Homme et la Terre, tome IV, Librairie universelle, 1905.djvu/607

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principe du liberum veto

l’intervention libre de tout membre du Congrès pour mettre à néant les résolutions prises : en un mot toute décision devait être unanime.

N° 420. Deuxième et troisième partages de la Pologne.

Au second partage, en 1793, la Russie occupe la rive droite du Dniepr, de la Duna à Kamieniec (Kamenets Podolsk), et l’Allemagne la Poznanie.

Après la révolte de Kosciusko, en 1795, la Courlande et la Pologne orientale échurent à la Russie, la petite Pologne à l’Autriche et le reste à la Prusse.

Les frontières des royaumes copartageants furent modifiées au profit de la Russie au congrès de Vienne (1815).


En soi, nul principe n’est plus équitable que ce respect absolu de la volonté d’un seul par la majorité, et l’on ne conçoit même pas qu’on puisse le violer en toute société d’égaux qui ne se laisse pas aller à la morale facile de la raison d’Etat. La règle du liberum veto était