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Page:Recordon - Le chrétien et les dettes.djvu/20

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de ce que vous avez présentement, car Lui-même a dit : Je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point. » Oh ! oui, faites usage de ce que vous avez, et puis après, Dieu reste, et si vous n’avez rien, votre Dieu et Père se trouve être votre fortune et Il appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient, Il trouve son plaisir à nous faire don, librement, de toutes choses avec Jésus.

» 2° Quant aux prêts et aux dons, je vois à cet égard dans la Parole deux lignes de conduite pour le chrétien, une générale et une particulière : la première à l’égard de tous les hommes, la seconde à l’égard de la famille de Dieu. Je suis frappé depuis longtemps de trouver qu’aucun des préceptes de la Parole, nous ordonnant de prêter, ne se trouve dans les Épîtres, ni dans les Actes, et j’attire l’attention des frères sur ce point. Dès le début, il a été pourvu aux nécessités des saints par des dons et non par des prêts. Voyez Actes IV, 34–35. — Plus tard, après la formation des assemblées parmi les Gentils, nous trouvons des collectes faites dans un pays pour les saints d’un autre pays (voyez Rom. XV, 25–27 ; 1 Corinth. XVI, 1–3 ; et le beau chap. IX de la 2me aux Corinth.). En Actes XX, 35, Paul nous dit, en se donnant pour exemple, qu’en travaillant il faut non-seulement avoir en vue ses propres besoins, mais aussi ceux des autres et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus qui a dit : « C’est plus heureux de donner que de recevoir. » — Même principe en Éphés. IV, 27–28. — En 1 Tim. VI, 18, l’apôtre recommande aux frères riches d’être prompts à donner, — 1 Jean III, 17, montre l’absence complète de l’amour du Père en celui qui ferme ses entrailles à son