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Page:Recordon - Le chrétien et les dettes.djvu/19

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fût-ce qu’un franc par semaine. Que le Seigneur nous fasse la grâce de considérer cette importante question pratique avec tout le sérieux qu’elle réclame. Nous craignons que la cause de Christ ne soit malheureusement compromise et le témoignage des chrétiens souvent paralysé, par un manque trop commun de délicatesse et de droiture sur les dettes que plusieurs se permettent de faire et dans lesquelles plusieurs demeurent. Oh ! qu’une bonne conscience est à désirer en nous tous ! »

Nous avons reçu quelques lettres encourageantes au sujet de cet article. Il en est deux qui renferment quelques pensées nouvelles sur le même sujet, et nous croyons de voir en extraire les fragments qu’on va lire.

(I) Un frère nous écrit :

« En demandant à notre Dieu de bénir pour les frères les solennelles et opportunes exhortations contenues dans l’article « le chrétien et les dettes, » j’aurais à cœur d’y ajouter les remarques suivantes, comme appuyant les principes chrétiens qui y sont émis, sur lesquels les saints ont tant besoin d’être rendus attentifs pour ne pas se conformer à ce siècle, mais être transformés par le renouvellement de leur entendement pour éprouver quelle est la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite (Rom. XII, 2).

» 1° Ne pouvons-nous pas nous appuyer sur la Parole pour démontrer qu’il y a des dettes hypothécaires illégitimes ? Comment ! je dirais, par exemple, à mon Dieu et Père : Tu ne m’as donné que 10 mille francs, je ne puis pas me tirer d’affaire avec cela ; je m’en vais en demander 20 mille à Mammon ? — « Soyez contents