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Page:René de Pont-Jest - Le Cas du docteur Plemen.djvu/187

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III

OÙ M. LE JUGE D’INSTRUCTION BABOU ENTRE EN SCÈNE


Quinze jours s’étaient écoulés depuis les obsèques de M. Deblain et, grâce au refus du docteur Plemen de se porter candidat, le parti radical avait été victorieux aux élections, dans la personne du citoyen Rabul, lorsque le bruit courut à Vermel que le procureur de la République, M. Duret, ému des lettres anonymes qui lui était parvenues, avait ordonné une enquête sur les circonstances dont avait été précédée et accompagnée la mort du riche manufacturier.

On disait que le défunt avait laissé toute sa fortune, près de deux millions, à sa veuve, à la seule charge pour elle de donner une dot de cent mille francs à chacune de ses nièces, les deux filles de Mme Dusortois.

Quant à celle-ci, M. Deblain ne lui avait constitué en tout et pour tout qu’une rente viagère