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Page:René de Pont-Jest - Le Cas du docteur Plemen.djvu/400

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nuit du 22 au 23 septembre, il est parti de Vermel, à quelle heure il est rentré en ville, et qui était dans le coupé qu’il conduisait ?

— Dumont, dit le président au témoin, vous avez entendu et bien compris cette question ? Parlez en vous tournant du côté de MM. les jurés.

Le cocher obéit et répondit :

— Le 22 septembre, j’ai quitté la maison à neuf heures et demie ou dix heures, avec madame et M. le docteur Plemen, que j’ai conduits tous deux à la Malle. J’en suis revenu, vers une heure du matin, avec le docteur. Puis, selon les ordres que j’avais reçus de madame, je suis retourné au château où j’ai dételé. À six heures et demie, le concierge Ternier m’a réveillé. J’ai remis alors ma bête au coupé et j’ai ramené madame à l’hôtel.

Mme Deblain est donc restée toute la nuit à la Malle ?

— C’est certain, à moins que madame n’ait fait la route à pied ; car je suis sûr, ma chambre est au-dessus des écuries, qu’on n’a pas attelé pendant la nuit.

— Qu’avez-vous pensé en voyant Mme Deblain rester à la campagne au lieu de revenir en ville ?

— J’ai supposé que Mme Gould-Parker était très malade, puisque M. le docteur Plemen avait été demandé par un exprès, et que madame ne voulait pas laisser sa sœur toute seule.

— Avez-vous d’autres questions à adresser au