myriades d’anges en chœur, de l’Église de ses aînés inscrits au ciel et de Dieu juge universel, des esprits justes déjà consommés[1] et de Jésus le médiateur de la nouvelle alliance, — après avoir été purifié par le sang de propitiation qui parle mieux que celui d’Abel ?… »
L’apôtre termine en rappelant à ses lecteurs les membres de l’Église qui étaient encore dans les cachots de l’autorité romaine[2], et surtout la mémoire de leurs chefs spirituels qui ne sont plus, de ces grands initiateurs qui leur ont prêché la parole de Dieu et dont la mort a été un triomphe pour la foi. Qu’ils considèrent la fin de ces saintes vies, et ils seront raffermis[3]. Qu’ils prennent garde aux fausses doctrines, surtout à celles qui font consister la sainteté en d’inutiles pratiques rituelles, telles que les distinctions d’aliments[4]. Le disciple ou l’ami de saint Paul se retrouve ici. À vrai dire, l’épître entière est, comme toutes les épîtres de Paul, une longue démonstration de l’abrogation complète de la loi de Moïse par Jésus. Porter l’opprobre de Jésus ;