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Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/123

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Allons, bonne mère, il faut pourtant finir, j’ai bien tardé a mettre ma lettre à la poste elle ne partira que le 29 ; mais enfin j’ai tenu à vous envoyer un journal complet. Adieu, excellente mère, je vous aime plus que je ne puis vous le dire ; mais vous le sentez, et cela me suffit.

Votre fils respectueux et dévoué sans réserve,

ERNEST


P.-S. Si vous pouviez par quelque occasion m’envoyer quelques coquillages, vous feriez plaisir à l’un de mes amis. Il en désire fort peu, pourvu qu’ils soient jolis et petits.