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Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/147

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Vous me faites le plus grand plaisir quand vous me dites que ces Messieurs du collège n’oublient pas leur ancien enfant. Leur affection me sera toujours précieuse et je n’oublierai jamais le respect et la reconnaissance dont je leur suis redevable. Plus j'avance, plus je reconnais qu’aucune reconnaissance ne saurait payer dignement un maître de ses soins et du bienfait inappréciable d’une éducation sérieuse et solide, telle qu'on la reçoit à Tréguier. Assurez aussi ces Messieurs du presbytère et spécialement Monsieur Le Borgne de mon respect et de mon attachement.

Adieu, ma chère, ma bonne, mon excellente mère ! du courage ! soutenons-nous mutuellement. Espérons que le bon Dieu nous réunira. En attendant, soyez persuadée de l’affection vive et tendre et du respect filial de votre

ERNEST