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Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/270

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contente d’apprendre que Monsieur Baudier était resté aux environs de Paris ; j’étais désolée de te voir perdre un si bon ami ; comme tu dis, ce n’est qu’une promenade de Paris ; n parle beaucoup de Conflans dans la vie de Monsieur de Quélen.

Dis-moi dans ta première lettre comment sont arrivés tes effets à Paris, surtout les coquillages et la boite aux confitures ; tu as été contrarié à Saint-Malo ; j’ai trouvé la clef de ta caisse dans ta poche.

Je viens de recevoir une lettre de Saint-Malo ; ils[1] me font part de l'agréable souvenir qu’ils ont conservé de ton trop court séjour près d’eux, et qu’ils aiment bien mieux ton affaire du collège Stanislas qu’un pèlerinage en Allemagne. Moi qui croyais le contraire, que tous voulaient te voir partir. Je viens aussi d’apprendre le retour des Forestier chez eux. Comment les as-tu trouvés à Samt-Malo ? Étaient-ils satisfaits de te voir ? As-tu entendu parler du mariage d’Alcide ? je n’ose pas leur en parler.

  1. Alain Renan et sa femme établis à Saint-Malo.