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Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/353

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agréable, chère mère, mais surtout très laborieuse. Songez que c’est dans six semaines que je passe mon examen de licence. Je vous en parlerai plus en détail dans ma prochaine lettre. Monsieur Crouzet arrive dimanche prochain et alors j’aurai vacances pleines et entières. — Adieu, mère chérie, mon âme est toute pleine de l’espérance de vous voir. La nuit dernière, je rêvais que je vous embrassais à Paris. Quelle était ma joie ! Mais hélas ! ce n’était qu’un rêve ; espérons qu’un jour ce sera une réalité. Adieu encore une fois, bonne mère. Votre fils plein de respect, de tendresse et d’amour,

ERNEST RENAN.



FIN