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Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/61

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IX


Paris, 2 juillet 1839.


Très chère maman,

Me voilà donc en vacances ! La voilà donc passée, cette année qui m’a semblé si courte, tant elle a été heureuse pour moi Aussi je bénis sans cesse le bon Dieu d’avoir permis que je redoublasse ma seconde, puisqu’en redoublant j’ai trouvé une classe choisie, et conservé un professeur bien aimé. La bonté de Monsieur Bessières, l’affection que je crois avoir trouvée en lui pour moi, et qui me rappellerait si bien celle de mes anciens professeurs, laissera en moi un bien profond souvenir, et excite aussi dans mon cœur un vif