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Page:Renaud - Recueil intime, 1881.djvu/129

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La Chanson du Repos éternel




QUAND nous serons couchés dans la tombe profonde,
Ne crois pas, mon amour,
Que nous aurons souci de revenir au monde
Et de revoir le jour.

Nous nous enivrerons d’une paix trop profonde,
D’un silence trop doux,
Pour nous laisser reprendre à l’angoisse du monde,
Le calme étant sur nous.