Aller au contenu

Page:Renouvier - Les Dilemmes de la métaphysique pure, 1901.djvu/136

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tincts et cependant ne pas former des touts déterminés et des nombres, quand ils sont considérés ensemble ; et des composés d’éléments réels et distincts peuvent être constitués sans que leur somme donnée soit un nombre déterminé ;

Ou toute multitude donnée de phénomènes donnés et distincts forme un tout qui est un nombre déterminé.

Les trois dilemmes que nous avons formulés jusqu’ici regardent le principe de relativité en général, et l’un d’eux, la loi de qualité, un autre, la loi de quantité, qui sont des rapports statiques applicables à l’ordre entier des objets de l’entendement. Ils n’impliquent rien du devenir, quoiqu’ils portent sur les phénomènes répartis dans le temps, comme sur ceux qui sont représentés dans l’espace. Le dilemme qui va suivre concerne les rapports dynamiques, le devenir, la cause et la fin. Il intéresse donc plus directement la vie et la conscience. Il ne laisse pas de tenir aux dilemmes abstraits par le lien métaphysique le plus profond, et particulièrement à celui de l’infini par la plus stricte logique.