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Page:Renouvier - Les Dilemmes de la métaphysique pure, 1901.djvu/266

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divine, y est tirée exclusivement des relations dont se forment les idées à prendre de ces personnes. La conscience y est envisagée rationnellement sous l’aspect de sa loi constitutive, auquel rien ne fait défaut de ce qu’il entre d’intelligible dans l’antique imagination de la substance animée (LXX). C’est en concevant à l’état de perfection celles des qualités supérieures et des relations qui caractérisent l’homme, qu’il nous est donné de concevoir la personnalité divine.

LXXIII

Rapports logiques des dilemmes entre eux. Difficulté d’une dichotomie logique unique. — Les thèses des cinq dilemmes sont liées entre elles par le principe de relativité, qu’elles affirment et qu’elles appliquent aux notions fondamentales de la métaphysique : à la notion de la condition, considérée dans sa plus grande généralité, puis aux déterminations de qualité, de quantité et de causalité, et enfin à la détermination de conscience, ou personnalité. Cette dernière condition amène avec elle la finalité et tous les attributs moraux de la personne, mais nous avons entendu nous borner aux questions de métaphysique pure, c’est-à-dire à celles qui, dans la relation et dans la conscience, regardent le formel et non le moral.

Les antithèses sont liées entre elles par leur opposition commune au principe des thèses, la relativité. Chacun des deux corps de propositions contradictoires chacune à chacune forme donc un système de propositions cohérent en lui-même, en sorte qu’ils semblent répondre à l’objet que nous envisagions au début, de