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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/121

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qu’on reprochait à Restif d’employer est devenu d’un usage courant, et l’on dit parfaitement, aujourd’hui, une laideur impressionnante[1].

Un chapitre de Monsieur Nicolas est consacré aux « moyens d’activer l’exécution des lois par une organisation de la magistrature et de la police[2]  ».

Nous avons trouvé, dans les Nuits de Paris[3], un passage relatif à une institution récemment mise en vigueur, et concernant l’agriculture : « Il y aura, pour les plus excellens cultivateurs, des distinctions dont ils porteront les marques sur leur habit de travail, et, surtout, les jours de fête ; et cette marque, en quelque endroit que se trouve le cultivateur, le fera honorer, dans les temples, par une place et le pain bénit, et dans la ville, bourg ou village, par une invitation chés un des premiers de la paroisse, de pareilles gens ne pouvant jamais être d’incommodes parasites. »

Les chevaliers du Mérite agricole qui ne se piquent point trop de libre pensée accepteront, sans protester, cet hommage anticipé d’un fils de laboureur.

Certes, dans les réformes qu’il propose, il en est d’inapplicables et d’inexplicables. De ce nombre est le conseil qu’il donne aux administrateurs publics de supprimer les hôpitaux, comme établissements immoraux. Il cite, à l’appui, des raisons[4] dont la valeur paraît plus

  1. V. la Revue des Ouvrages.
  2. Monsieur Nicolas, 1re édition, p. 4415.
  3. Page 1420.
  4. Nuits de Paris, pp. 1773 et 2528.