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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/217

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ramener à la décence. J’écrivis, le lendemain, à un homme riche, garson, qui avait besoin d’une gouvernante. Je vins lire ma lettre à Sofie Maillard, pour qu’elle se conduisit d’après ce que je disais. Elle fut charmée de mon projet. La lettre fut envoyée, et, le lendemain, j’eus réponse et rendévous. Je conduisis la Maillard chés l’homme : il fut frappé de la beauté de ses ieus, et il la prit en affeccion. Elle entra chés lui le lendemain. Je la guidai par mes conseils, tant qu’elle me parut en avoir besoin. Enfin, je cessai de la voir.

Cette famme est aujourd’hui dans une posicion avantageuse, que lui a procuré le protecteur que je lui ai donné. Si, par hasard, elle me rencontre, comme il arriva le 25 octobre de l’année suivante 1784, elle laisse paraître toute sa joie et toute sa reconnaissance : elle se mettrait dans le feu pour moi. Virginie en agit de même. Je ne suis pas tout à fait malheureus, puisque je connais deux obligées qui ne sont pas ingrates[1].

288. 24 8b. Finis Lieutenante générale. (Fin de la nouvelle Lieutenante générale.)

289. 26 8b. La Sub-déléguée.

290. 27 8b. La Directrice des aides. 28 8b. id.

291. 29 8b. La Présidente à l’élection.

292. 30 8b. La Boiteuse.

293. 31. 8b. Pelart. Ce Pelart est un chanoine d’Aucerre, que j’y ai vu dans ma jeu-

  1. Ce récit ne parait pas d’accord avec le Calendrier. Madame Maillard serait devenue enceinte de ses œuvres. La voyant sur le point d’accoucher, il l’aurait fait épouser à un ouvrier imprimeur. Toute cette histoire se trouve, avec un certain luxe de détails, dans Monsieur Nicolas.