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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/239

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$. 3 jan. 6 et six Vogues ; 882, Mon- sieur Nicolas.

464. 4 jan. Fréron, parodie : Les Fréronistes, en rendant compte de la Prévencion nationale, m’accusaient d’avoir dit qu’on lirait, sur la scène, les histoires qui servent de base, et ils plaisantaient, là-dessus, aussi platement que le peuvent des pédans de collège[1]  : ils m’accu- saient ensuite de n’avoir pas motivé le chan- gement du père Dulis qui abjure la Prévencion nationale.

La vérité est : 1, que je ne propose de lire sur la scène que deux lettres très-abrégées dans le drame ; 2, que le changement du père Dulis est suffisamment motivé, puisqu’il apprend que les mêmes Anglais, qu’il suppose avoir massacré son fils Charles, le lui ont conservé par les soins les plus tendres, et que


    mande pour une faute légère. Elle revint chez Restif et prit constamment son parti contre sa mère, dès qu’elle fut en âge de juger où était le bon droit (La Femme infidèle).

  1. Voir l’article de l’Année littéraire (1784, t. IV) sur la Prévention nationale : « Quant à la durée de cette pièce, je ne sais si un jour suffirait pour la jouer, puisque l’auteur propose sérieusement d’y faire lire ou réciter, par un acteur, quelques-unes de ces longues histoires qu’il a cousues à la suite » Dans la partie de Monsieur Nicolas intitulée Mes ouvrages, Restif dit, à l’article sur la Prévention nationale : « Indigné de voir ces malhonnêtes gens me calomnier en me prêtant ce que je n’avais pas dit (qu’il fallait lire, sur le théâtre, les histoires qui servent de et m’accuser d’avoir omis ce que j’ai dit (la conservation de Charles Dulis par les Anglais, qui opère le changement du père Dulis, et le guérit de sa prévention nationale), j’ai pris le parti de faire l’extrait comme ils auraient dû le faire. En même temps, je leur mets en main les verges, pour se fouetter eux-mêmes. » (Voir aussi, à la fin du 41e volume des Contemporaines, une réponse aux Fréronistes.)