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Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/240

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l’anglaise Henriette, qu’il avait cru libertine, est au contraire la plus vertueuse des femmes. En conséquence de ces deux faussetés commises par un certain abbé Geoffroi[1], appareilleur de l’Année littéraire, j’ai pris le parti de rapporter leur extrait comme ils auraient dû le faire : je leur donne à eux-mêmes des verges, et ils se fouettent comme des calomniateurs devraient l’être par le bourreau.

465. 5 jan. 19e canevas ; Monsieur Nicolas 884 ; 6, 888.

466. 7 jan. 892 ; dolor maximus ob… (sic)…

467. 8 jan. 895 ; 9, 897 ; 10, 901.

468. 11 jan. 902 ; réponse au Journal de Paris sur le mot mise[2].

469. 12 jan. Quœrela cum Augé : il entra, comme j’étais chés lui, pour lire à ma fille la lettre de l’abbé de Montlinot à M. le Pelletier, pour placer le vil Augé[3]. Il me dit :

  1. Julien-Louis Geoffroy, le célèbre critique (1743-1814).
  2. Voir le Journal de Paris, numéro du 10 janvier. L’auteur de l’article passe en revue certaines expressions qu’il déclare peu françaises, entre autres : «…l’expression favorite d’un auteur de romans très-nombreux (Restif) qui, pour dire qu’une femme est élégamment vêtue, dit qu’elle a une mise fort agréable ». La réponse au Journal de Paris se trouve dans le t. XLI des Contemporaines : « Mise ne signifie pas élégance, il signifie manière d’arranger ses habits, sa parure… Le mot est doux et siérait dans la bouche des femmes de la Cour. Il est français, il est précis, mais il a un défaut, c’est d’avoir été introduit par un auteur sans prôneurs… » Ce mot, qui était alors un néologisme, est, depuis, passé dans notre langue. Voir le § 854, page 248, note 2.
  3. En voici une autre de Legrand, secrétaire de M. Lepelletier. Elle est datée de la veille, et adressée à Restif, 11 janvier 1785 : « Vous savez le désir que j’ai de faire quelque chose qui vous soit agréable ; vous êtes bien sûr de tout mon empressement à mettre sous les yeux de M. Lepeletier la