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onze autres. Il me vint alors dans l’idée de la mettre la dernière. Mais je ne pus en venir à bout. Je fus obligé, pour faire mon poème, d’exclure Jeannette, en lui promettant, au fond de mon cœur, de lui en faire un, qui vaudrait mieux, quand je me serais appris aux dépens de celles qui ne la valaient pas. Ces arrangements pris, avec moi-même, je commençai mon travail.
Voici les noms de mes douze héroïnes :
- Jeannette, en dépit de toutes mes résolutions, se trouva la première, et la dernière ; je voulus que Décembre devînt le premier mois de l’année, parce qu’il était celui de sa naissance, et que les jours y recroissent.
- Marianne Taboué. Elle devait être la première, et la mieux traitée, après Jeannette.
- Edmée Boissard, de Nitry.
- Ursule Simon, cette jolie cousine, dont j’aurais dû me souvenir autrement.
- La belle Ursule Lamas, de Nitry.
- Marie Fouard, de Sacy.
- Marguerite Bourdillat, de Sacy.
- Nannette Bourdillat, de Courgis.
- Rebecca Levêque, fille de Laloge, sœur aînée de Marie-Jeanne.
- Agathe Adine, de Courgis.
- Marie Nollin, de Courgis.
- Mme Chevrier, de Courgis, considérée comme fille, parce que son dévot mari avait fait vœu de chasteté.
