Aller au contenu

Page:Revue des Deux Mondes - 1830 - tome 4.djvu/459

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
445
AMÉRIQUE.

le monde savant. L’auteur a reconnu lui-même le Parana et l’Uragai, deux fleuves considérables à peine connus jusqu’ici, ainsi que presque tous les cours d’eau de ce vaste territoire jusque vers la Patagonie.


LA VERA-CRUZ.Fonds d’encouragement pour l’industrie nationale. — Le Censor a publié un décret du gouvernement général, qui établit un fonds d’encouragement de l’industrie nationale d’un million de piastres. Cette somme sera prélevée sur les droits provenant des articles de bonneterie et autres, manufacturés avec le coton, dont l’importation a été prohibée par la loi du 22 mai 1829. L’importation desdits articles est en conséquence autorisée de nouveau, mais seulement jusqu’à concurrence de la recette d’un million de dollars, et pas au-delà du terme de l’entrée de cette somme au trésor.

Le fameux brigand Cléto Rodriguez, qui s’empara du dernier convoi d’argent, a été tué par un petit détachement envoyé à sa poursuite, sous les ordres du capitaine Manuel Suarez.


RIO-JANEIRO.Traite des noirs. — Une brochure publiée à Rio-Janeiro, par le lieutenant Alva, de la marine brésilienne, et adressée à l’empereur don Pedro, dénonce à ce souverain la conduite du gouverneur de Mozambique, relativement à la traite des nègres, et sa connivence pour ce honteux trafic avec les commandans de place de sa capitainerie. S’il faut en croire l’auteur, ce sont surtout des bâtimens français qui se livrent à la traite, et profitent des coupables dispositions du gouverneur.