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Page:Revue des Deux Mondes - 1846 - tome 13.djvu/270

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LES


COUVENS DE PARIS.





PREMIER RÉCIT.
LE CADET DE COLOBRIÈRES.




DERNIÈRE PARTIE.[1]


VI.

Un matin, vers l’heure où la population active commence à circuler sur les pavés éternellement boueux du centre de Paris, une chaise de poste tourna brusquement l’angle de la rue du Vieux-Colombier, et s’arrêta devant le couvent de Notre-Dame de la Miséricorde. Les passans s’étaient rangés pour faire place au poudreux équipage, et les petites gens du voisinage, entendant claquer le fouet du postillon, parurent au seuil de leur boutique. Comme les novices et les pensionnaires qu’on amenait au couvent de la Miséricorde n’y arrivaient pas d’habitude en carrosse, tous les regards plongèrent avec curiosité dans l’intérieur de la chaise de poste, dont les stores à demi relevés

  1. Voyez les livraisons du 15 novembre, des 1er et 15 décembre 1845, et du 1er janvier 1846.