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Page:Revue des Deux Mondes - 1847 - tome 17.djvu/679

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DE LA SITUATION ACTUELLE


DANS SES RAPPORTS AVEC


LES SUBSISTANCES


ET LA BANQUE DE FRANCE.




SECONDE PARTIE. - LA BANQUE DE FRANCE.




« On peut regarder le prix de l’intérêt comme une espèce de niveau au-dessous duquel tout travail, toute culture, tout commerce cesse. C’est comme une mer répandue sur une vaste contrée : les sommets des montagnes s’élèvent au-dessus des eaux et forment des îles fertiles et cultivées. Si cette mer vient à s’écouler, à mesure qu’elle descend, les terrains en pente, puis les plaines et les vallons, paraissent et se couvrent de productions de toute espèce. Il suffit que l’eau monte ou s’abaisse d’un pied pour inonder ou pour rendre à la culture des plages immenses. »

Cette pensée de Turgot, contre laquelle personne n’a jamais été tenté de s’inscrire, car elle est aussi vraie qu’admirablement exprimée, m’est revenue naturellement à la nouvelle que la banque de France augmentait