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Page:Ribot - La vie inconsciente et les mouvements, 1914.djvu/123

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CHAPITRE IV


LE MOINDRE EFFORT EN PSYCHOLOGIE

I

Il y a seize ans, G. Ferrero publiait dans la Revue Philosophique un article ayant pour titre « L’inertie mentale et la loi du moindre effort », inspiré par la thèse de Lombroso sur la répugnance d’une grande partie de l’humanité à toute innovation, ce qu’il appelle le misonéisme[1]. Son exposition ingénieuse et d’une simplicité élégante, mais qui est moins une étude qu’une brillante chevauchée à travers le sujet, suscita des critiques.

D’abord, un physicien qui est resté anonyme,

  1. Revue Philosophique, 1894, t. I, p. 169. Réimprimé avec la polémique qui s’ensuivit, dans son livre, Lois psychologiques du symbolisme (F. Alcan), 1895.