lui reprocha son imprécision. Étudiée par Euler, Maupertuis, Lagrange, Helmholtz, Hertz, Mach — pour ne citer que les noms principaux — les notions d’inertie et de loi du moindre effort ont, en mécanique, une signification bien déterminée, fixée par des définitions.
« Or, l’erreur fondamentale de M. Ferrero, dit notre physicien, est de confondre l’inertie mécanique et le sentiment psycho-physiologique que l’on désigne vulgairement sous le nom d’inertie. C’est pourquoi il pense que l’énergie s’épuise et que le mouvement se perd… À prendre des termes scientifiques dans leur sens littéraire, par conséquent vague, on risque bien de ne faire que des métaphores[1]. »
Plus tard, M. Gibson, se plaçant au point de vue strictement psychologique, publia un autre article. « La loi du moindre effort[2] » où, après avoir réitéré les critiques du physicien anonyme, il attaque Ferrero sur son principe fondamental. L’auteur italien professe « que l’impulsion à la
- ↑ Revue Philosophique, avril 1894 et Ouvrage cité, Appendice, p. 238.
- ↑ Dans le périodique anglais, Mind, no d’octobre 1900, sous ce titre « The principle of least action as a psychological principle ».