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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/121

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du Chev. Grandisson.

ces. M. Reves nous a dit qu’il s’étoit allongé jusqu’à l’impériale, en se serrant les reins de ses deux coudes. Il est parti dans cette fureur. Ses airs menaçans, son départ, tel que je vous l’ai représenté, & le récit de M. Reves, m’ont causé tant d’épouvante, que je n’en suis pas revenue d’une heure entiere.

Le charmant parti pour votre Henriette, qu’un demi fou de ce caractere ! Ô M. Fouler ! Sir Roland ! M. Orme ! Que je vous trouve aimables, en comparaison de Sir Hargrave !

LETTRE XII.

Miss Byron à Miss Selby.

Mercredi 13 Février.

J’ai reçu la Lettre de mon Oncle & les deux vôtres. Tous les conseils qui me viendront d’un lieu si cher auront quelque effet pour ma conduite, soit à titre d’avis ou de reproche.

James est parti pour Northampton-Shire. Je vous prie de le recevoir avec bonté. C’est un très-honnête homme, & l’on m’a assuré qu’il a dans le cœur une forte inclination ; ainsi l’impatience qu’il avoit de quitter Londres, se trouve expliquée. Je me souviens d’avoir entendu dire à mon Oncle, que les jeunes gens sans fortune, qui pen-